Notre histoire
Syndicat historique, la CGT-FO (Confédération Générale du Travail - Force Ouvrière) n’a eu de cesse d’affirmer son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique. Elle est à l’origine de la plupart des avancées au service des travailleurs, notamment des fonctionnaires territoriaux.
Retour sur les temps forts qui ont marqué plus d’un siècle d’existence.
- 1884/ Le droit d’association syndicale : les travailleurs peuvent s’organiser librement
- 1895/ La création de la C-G-T : Confédération Générale du Travail
- 1906/ La Charte d’Amiens : l’indépendance syndicale de FO
- 1910/ Naissance du Code du Travail : la législation sociale s’enrichit
- 1921/ 1ère scission de la C.G.T : création de la C.G.T - U
- 1936/ Les accords de Matignon : des acquis historiques pour les travailleurs
- 1939/ 2ème scission de la C.G.T : la C.G.T – U se reconstitue
- 1945/ 1er Gouvernement du Général DE GAULLE : 5 Communistes deviennent Ministres
- 1946/ Constitution de la IVème République : éviction des Ministres Communistes début 1947
- 1948/ La CGT-FO : naissance d’un syndicat libre et indépendant
- 1950/ La loi sur les conventions collectives : une action majeure pour la liberté de négociation
- 1952/ Le Statut Général du Personnel Communal : droits et obligations des personnels communaux
- 1972/ la création du CFPC : 1ER établissement de formation des personnels communaux
- 1982/ La loi de décentralisation de 1982 : modifie l’organisation de la République
1884/ Le droit d’association syndicale : les travailleurs peuvent s’organiser librement
La loi du 21 Mars 1884 reconnaît aux travailleurs le droit d’association syndicale ; syndicats et associations professionnelles peuvent se constituer librement pour l’étude de la défense de leurs intérêts économiques.
Dès son origine le syndicalisme est marqué par divers courants de pensée :
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ceux qui veulent politiser le syndicat
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ceux qui veulent préserver l’indépendance syndicale
1895/ La création de la C-G-T : Confédération Générale du Travail
A Limoges en Septembre 1895, le congrès fondateur de la Confédération Générale du Travail a pour but d’unir sur le terrain économique les travailleurs en lutte pour leur émancipation intégrale.
Les adhérents devant se tenir en dehors de toutes écoles politiques.
1906/ La Charte d’Amiens : l’indépendance syndicale de Force Ouvrière
La Charte d’Amiens est un texte de référence du syndicalisme français. Adoptée le 13 octobre 1906 lors du Congrès de la Confédération Générale du Travail (CGT), elle consacre le principe d’indépendance du syndicat vis-à-vis des partis politiques. Une motion toute autre avait pourtant été déposée à l’ouverture du Congrès, réclamant une collaboration étroite entre la CGT et le Parti socialiste. Elle entraîna un véritable raz de marée en sa défaveur.
La charte d’Amiens affirme ainsi l’entière liberté pour le syndiqué de s’engager politiquement mais avec l’obligation de « ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu'il professe au-dehors ».
1910/ Naissance du Code du Travail : la législation sociale s’enrichit
Les fondements Code du Travail fixe la reconnaissance des acquits sociaux obtenus par les travailleurs
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les accidents du travail à charge de l’employeur
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la limitation du temps de travail
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le repos hebdomadaire
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la femme mariée dispose librement de son salaire
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le conseil de prud’hommes est paritaire
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les retraites ouvrières et paysannes
1921/ 1ère scission de la C.G.T : création de la C.G.T - U
En décembre 1921 les communistes minoritaires créent la C.G.T – U.
La C.G.T s’attache à assurer la protection des salariés par la loi
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les assurances sociales
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les allocations familiales
En Mars 1936 la C.G.T - U rejoint la C.G.T qui se réunifie
1936/ Les accords de Matignon : des acquis historiques pour les travailleurs
Le 7 juin 1936 la CGT est conviée par le Gouvernement, pour trouver un accord avec le patronat.
La négociation aboutira aux « accords de Matignon », qui apporteront des changements fondamentaux :
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deux semaines de congés payés,
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la semaine de 40 heures sans baisse des salaires
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l’augmentation des bas salaires
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la généralisation des conventions collectives
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les représentants des syndicats sont reconnus comme porte-paroles des travailleurs
1939/ 2ème scission de la C.G.T : la C.G.T – U se reconstitue
En septembre 1939 suite à l’approbation par deux secrétaires confédéraux du pacte Germano/Soviétique, il n’y a plus de collaboration possible avec les communistes.
La C.G.T – U se reconstitue.
Suite à la dissolution des organisations syndicales par le Gouvernement de Vichy, la C.G.T entre en clandestinité.
En juin 1941 après l’attaque de l’Allemagne contre la Russie, les communistes entrent dans la résistance.
En Avril 1943 la C.G.T - U rejoint la C.G.T qui se réunifie dans la clandestinité.
1945/ 1er Gouvernement du Général DE GAULLE : 5 Communistes deviennent Ministres
Aux salariés mécontents la C.G.T noyautée par les Communistes répond :
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il faut produire d’abord, revendiquer ensuite
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la grève est l'arme des trusts
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il faut retrousser ses manches
Dès Septembre 1946 nos pairs décident de créer à l’intérieur de la C.G.T des Groupes FORCE OUVRIERE autour du journal de la tendance confédérée (Résistance Ouvrière dans la clandestinité).
1946/ Constitution de la IVème République : éviction des Ministres Communistes
Dans son préambule la constitution de la IVème République reconnaît à tous les Hommes des Droits Sociaux :
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Droits Syndical
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Droit de Grève
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Droit à la Sécurité Sociale