Élections professionnelles au Pôle Funéraire Public de la ville de Lyon : l'UNSF en FOrce !

Rédigé le 18 septembre 2024

Le développement et la syndicalisation passent inévitablement par la création, tout autant de syndicats, que de sections syndicales.

Ce 9 juillet, nous en avons eu un parfait exemple puisque nous étions dans les locaux du Pôle Funéraire Public de la ville de Lyon (69), dans le cadre de la négociation du protocole préélectoral pour les élections du 16 septembre prochain.

Depuis ce début d’année 2024, sous l’impulsion de deux camarades, Chanelle MUNOZ et Maamar HADDOU (cf. encadrés ci-contre), une section syndicale y a été créée. C’est déjà plus de 10 % des effectifs de cet établissement qui nous a rejoint avant même le lancement du processus électoral. Bravo à nos deux camarades pour leur implication et leur disponibilité !

Ces négociations du protocole nous ont amené à signer un document équilibré et respectueux, bien évidement des textes, règlements et lois, qui encadrent les processus électoraux professionnels.

Nous avons obtenu, dans le cadre des moyens syndicaux, la possibilité de diffuser une information non récurrente sur les candidatures via les boîtes mails professionnelles des agents ainsi qu’une diffusion « All User » 
de façon récurrente, par la direction des propagandes et professions de foi, ainsi qu’un crédit de délégation syndicale sur la période du 2 au 15 septembre, de 4h/syndicat, pour permettre  à tous les candidats d’avoir du  temps syndical dans le cadre de cette campagne électorale.

Nous avons pu aussi obtenir un élargissement des plages horaires de vote qui sera par voie électronique - malgré notre forte opposition mais le protocole avait été signé en amont par le seule organisation représentative…

Il est grand temps que notre organisation puisse, par son travail, avoir la reconnaissance des agents à travers leurs votes, pour casser l’hégémonie du seul syndicat en place dans cette structure et apporter une diversité dans l’expression militante.

C’est donc le 16 septembre (de 7H00 à 17H30) que les agents pourront s’exprimer démocratiquement, par un vote au suffrage direct.

Les listes déposées proposent 4 postes à pourvoir :

  • 2 en catégorie C : Ouvrier/Employé

  • 2 en catégories B-A : Agent de maitrise/Cadres

Titulaires et suppléants : pour notre organisation (à l’heure de la rédaction de cet article), nos listes sont déjà complètes dans l’ensemble des collèges, sur les postes de titulaires et de suppléants.

Deux mois avant le processus électoral, cela montre encore un peu plus la nécessité de changement, en termes de représentation et d’expression syndicale, au Pôle Funéraire Public de la ville de Lyon.

Bien évidemment, rien ne serait possible sans le soutien des Unions départementales et je tiens particulièrement à remercier l’UD des syndicats FO du Rhône et son secrétaire général, Xavier BOISTON.

Cette démarche montre toute la complémentarité des structures de notre organisation.

Négociations annuelles obligatoires sur les salaires 2024

Les majors du secteur funéraire s’entêtent à appauvrir leurs salarié.es !

Ce printemps n’a fait que confirmer la tendance exprimée depuis de trop nombreuses années. Nos grandes entreprises ne veulent pas concéder des augmentations annuelles de salaires, toujours en deçà de l’inflation, avec en complément la volonté affichée de faire disparaitre à terme toute valorisation salariale liée à l’ancienneté.

Et pourtant, les effets dévastateurs d’une telle politique se font déjà ressentir depuis longtemps dans ces structures. Il en va ainsi d’un taux de turn-over excessif, d’une démotivation à tous les niveaux, d’une perte de repère social dans les groupes de travail avec la mise au rancart des sachants, les ancien.nes, dans un métier où l’expérience permet la réussite des missions funéraires parsemées bien souvent d’aléas, et une formation théorique standardisée basée sur la rentabilité à outrance, encadrée par une hiérarchie plus souvent rigoriste que rigoureuse qui dégoute de nos beaux métiers nos apprenants, dans des délais bien sûr rapides.

C’est face à une telle arrogance patronale que la négociation de branche prend toute son importance !

Il en sera ainsi pour les NAO 2024 de branche qui débuteront cet automne. Nos négociateurs.trices s’y préparent ! Ce printemps n’a fait que confirmer la tendance exprimée depuis de trop nombreuses années. Nos grandes entreprises ne veulent pas concéder des augmentations annuelles de salaires, toujours en deçà de l’inflation, avec en complément la volonté affichée de faire disparaitre à terme toute valorisation salariale liée à l’ancienneté.

Et pourtant, les effets dévastateurs d’une telle politique se font déjà ressentir depuis longtemps dans ces structures. Il en va ainsi d’un taux de turn-over excessif, d’une démotivation à tous les niveaux, d’une perte de repère social dans les groupes de travail avec la mise au rancart des sachants, les ancien.nes, dans un métier où l’expérience permet la réussite des missions funéraires parsemées bien souvent d’aléas, et une formation théorique standardisée basée sur la rentabilité à outrance, encadrée par une hiérarchie plus souvent rigoriste que rigoureuse qui dégoute de nos beaux métiers nos apprenants, dans des délais bien sûr rapides.

C’est face à une telle arrogance patronale que la négociation de branche prend toute son importance !

Il en sera ainsi pour les NAO 2024 de branche qui débuteront cet automne. Nos négociateurs.trices s’y préparent !

La Tribune n° 400
Septembre 2024