Ce 29 janvier, l'Union nationale des Services Funéraires FO a signé deux accords paritaires majeurs. L'un relevant de 4,5 % l'ensemble des barèmes nationaux des salaires avec un salaire de base à l'embauche de 1800 €, et l'autre imposant la notion de salaire minimum hiérarchique qui sonne le glas des artifices employés par certains employeurs pour transformer primes et avantages divers en salaire.
Ainsi s'achèvent 14 mois d'âpres négociations
Et pourtant, nos revendications étaient simples et pleines de bon sens... Que l'augmentation annuelle des salaires suive le cours de l'inflation, que cesse l'écrasement des grilles d'ancienneté et que le salaire soit redéfini hors rajouts divers.
Face à des organisations syndicales plus que déterminées et devant la menace d'ingérence du ministère du travail, les deux fédérations patronales du secteur ont été contraintes d'accepter nos revendications avec le résultat que nous venons d'annoncer.
Dès la fin du printemps, l'UNSF sera une nouvelle fois à la table des négociations pour les NAO 2024.
Toujours en branche, notre équipe se renforce avec l'arrivée de Séverine LA ROCHE (ci-dessus), notre bourguignonne qui saura apporter sa technicité financière (elle a su redresser et ordonner une gestion, enfin rigoureuse, des finances du CSE d'OGF durant ce dernier mandat, après le désastre laissé par l'équipe sortante) et de Cyrille SOTTILE (ci-contre), breton du pays de Vannes (issu d'une illustre famille marbrière, conseiller funéraire confirmé et militant très impliqué dans son union locale). Sa rigueur intellectuelle permettra de maintenir l'action du groupe dans nos dogmes syndicaux.
Nul doute que Xavier BOUTET, coordinateur de la branche depuis le 1er février, et son équipe, porteront au mieux les revendications de l'UNSF.
CSE d'OGF, l'éternel recommencement ou l'histoire de deux syndicats qui n'ont rien compris
Le 30 janvier s'est tenue la première réunion du deuxième CSE dans l'histoire sociale d'OGF - toujours 1ère entreprise funéraire de France - avec une très mauvaise surprise : l'alliance entre les élus du SECI et ceux de la CFE-CGC, avec la bénédiction de la Direction qui semble porter «une grande affection» à ces deux organisations toujours promptes à signer n'importe quoi, et peu importe l'intérêt des salariés.
Pour l'avoir trop vécu lors de la précédente mandature, les élus FO (photo ci-dessous) ont prévenu la présidence du CSE que cette tentative de domination de l'instance par certains ne dure qu'un temps et ne peut être que productrice de problèmes. Le seul mode viable d'un CSE ne passe que par la participation de chacun, en fonction de sa place dans l'instance. Telle était la préconisation de FO à la conclusion de la dernière mandature.
Cela étant dit, FO, deuxième syndicat représentatif chez OGF et du coup premier syndicat d'opposition, ne jouera plus le pompier lorsque ce fatras de dupes s'effondrera comme cela s'est produit il y a trois ans.
Bruno GRENIER veillera à ce que les représentants de proximité et les élus (dont Madjid BETTACHE et Damien INGUSCIO au CSSCT) puissent exercer leurs fonctions dans les meilleures conditions.
Article de La Tribune n° 398