Nutri-Score : un atout santé confirmé
Rédigé le 16/09/2024
Une nouvelle étude de l'Inserm vient renforcer l'intérêt du Nutri-Score. Ce système de notation, présent sur de nombreux produits alimentaires, permet d'évaluer rapidement la qualité nutritionnelle d'un aliment et de choisir des aliments « sains ».
Les résultats de l’étude publiée le 11 courant sont sans équivoque : les personnes consommant régulièrement des aliments moins bien classés au Nutri-Score (c'est-à-dire avec une lettre proche de E) présentent un risque plus élevé de développer des maladies cardiovasculaires. À l'inverse, ceux qui privilégient les aliments avec un bon Nutri-Score (A ou B) bénéficient d'une meilleure protection.
On rappellera que les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalité en Europe occidentale, représentant 1/3 des décès en 2019. Selon l’Inserm, l’alimentation serait responsable d’environ 30 % des décès dus aux maladies cardiovasculaires. Les politiques nutritionnelles de prévention constituent donc un enjeu de santé publique majeur pour lutter contre ces pathologies.
Ce n’est pas la première étude qui pointe tant le rôle important de la qualité nutritionnelle des aliments en termes de santé et l’intérêt du Nutriscore pour aider les consommateurs à les comparer et à les inciter à choisir utilement.
Pour autant, si le Nutri-Score, adopté en France en 2017 (et dans 6 autres pays européens depuis), est désormais bien connu et largement plébiscité par les consommateurs. Il n’est pas obligatoire. L’application du Nutri-Score sur les emballages reste optionnelle du fait de la réglementation européenne sur l’étiquetage et repose donc sur la volonté des industriels de l’agroalimentaire.
Si, à ce jour, de nombreuses entreprises et marques (plus de 1400 en France) se sont engagées à mettre en place le Nutri-Score sur leurs produits, le dispositif est loin de couvrir tous les produits alimentaires offerts à la vente. Il est au surplus en « concurrence » avec d’autres initiatives de professionnels plus ou moins utiles du point de vue sanitaire.
L’Afoc souhaite donc une harmonisation au niveau européen pour que soit instauré de manière obligatoire un seul logo efficace et utile pour les citoyens.
16 septembre 2024
source AFOC