Jour de carence – Temps de travail – Apprentissage
08 octobre 2024
Dans une interview aux Échos, dimanche 6 octobre, l’ex-ministre et désormais député Renaissance Gérald Darmanin propose plusieurs pistes pour réduire la dépense publique, notamment l’introduction d’un deuxième jour de carence dans la fonction publique.
Pour rappel, Gérald Darmanin fut à l’origine de la réintroduction du jour de carence dans la fonction publique en 2018, lorsqu’il était ministre chargé de l’Action et des Comptes publics
Dans cette même interview, Gérald Darmanin est aussi revenu sur la question du temps de travail dans la fonction publique et suggère d’y “passer à 36 ou 37 heures” hebdomadaires, “payées en conséquence”. “Je propose que l’on soit vraiment aux 35 heures dans toute la fonction publique”, a ensuite abondé l’ancien Premier ministre Gabriel Attal sur TF1.
Le désormais président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale a notamment ciblé les collectivités territoriales où, pointe-t-il, “tout le monde ne fait pas les 35 heures”. “Cela rapporterait 1 milliard d’euros de mettre tout le monde aux 35 heures”, a-t-il développé en se référant aux données du rapport que la Cour des comptes vient de publier sur les finances locales
Dans un courrier adressé au Premier ministre, Michel Barnier, le président du Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT), Yohann Nédélec, a rappelé son souhait d’ouvrir un dialogue avec l’équipe gouvernementale “dans la continuité de celui établi avec les gouvernements précédents”, au sujet du rétablissement à 1 % du taux de cotisation versé par les collectivités, ainsi que du financement de l’apprentissage. “Le CNFPT est toujours dans l’attente de la définition d’un système pérenne de financement de l’apprentissage, depuis que la loi du 6 août 2019 relative à la « transformation de la fonction publique » a mis à la charge du CNFPT les coûts de formation des apprentis en collectivités locales”, écrit Yohann Nédélec au Premier ministre. Une situation qui contraindra, l’année prochaine, l’établissement à “réduire significativement le nombre de contrats pris en charge malgré l’engouement des collectivités”, avertit le président du CNFPT.
7 octobre 2024
ACTEURS PUBLICS